La globalisation économique, un rapport de forces entre Etats et intérêts privés producteur d’inégalités, de conflits et de guerres économiques - Université Grenoble Alpes
Pré-Publication, Document De Travail Année : 2017

La globalisation économique, un rapport de forces entre Etats et intérêts privés producteur d’inégalités, de conflits et de guerres économiques

Résumé

Economic globalization, based on the dominant liberal analysis, has not suppressed conflicts and economic wars. Private interests have gained more political importance in economic life and they influence the behaviour of states. The precariousness of the employees, the rise of different forms of poverty, the assistance reduced to the most destitute constitute new human situations that the global increase of wealth can not justify. The pillars of capitalism are private property, self-interest, competition, a market mechanism, the freedom of choice in terms of consumption, production and investment and the limited role of public authorities. The public authorities protect the private interests of the richest. Interstate bodies serve the main purpose of maintaining liberalism, multinational enterprises have more income and wealth than most developing countries, and inequalities are justified only by a system of value that is at least questionable. The undivided rule of the powers of the market economy is a factor of increasing poverty and precariousness for the excluded and the salaried, threatened by unemployment and competition with machines. States refer to GDP as a religion, without questioning its content and distribution. Another conception of collective growth should be put in place, taking into account the wellbeing and human development of all citizens.
La globalisation économique, fondée sur l’analyse libérale dominante, n’a pas supprimé les conflits et les guerres économiques. Les intérêts privés ont pris plus d’importance politique dans la vie économique et ils influencent le comportement des Etats. La précarité des salariés, l’essor de différentes formes de pauvreté, l’aide réduite aux plus miséreux constituent de nouvelles situations humaines que l’accroissement global des richesses ne peut justifier. Les piliers du capitalisme sont la propriété privée, l’intérêt personnel, la concurrence, un mécanisme de marché, la liberté de choix en matière de consommation, production et investissement et le rôle limité des pouvoirs publics. Les pouvoirs publics protègent les intérêts privés des plus riches. Les organismes interétatiques sont au service principal du maintien du libéralisme, les entreprises multinationales disposent de revenus et de patrimoines plus importants que la plupart des pays en développement et les inégalités ne sont justifiées que par un système de valeur pour le moins contestable. Le règne sans partage des puissances de l’économie de marché constitue un facteur de pauvreté et de précarité croissante pour les exclus et les salariés, menacés par le chômage et la concurrence avec les machines. Les Etats se réfèrent au PIB, comme à une religion, sans s’interroger à son contenu et à sa distribution. Une autre conception de la croissance collective devrait être mise en place, en tenant compte du bien-être et du développement humain de tous les citoyens.
Fichier principal
Vignette du fichier
La globalisation économique_un rapport de forces entre Etats et intérêts privés producteur d’inégalités, de conflits et de guerres économiques.pdf (494.38 Ko) Télécharger le fichier
La globalisation économique, un rapport de forces entre Etats et intérêts privés producteur d’inégalités, de conflits et de guerres économiques.docx (264.71 Ko) Télécharger le fichier
Loading...

Dates et versions

hal-02179483 , version 1 (10-07-2019)

Identifiants

  • HAL Id : hal-02179483 , version 1

Citer

Jacques Fontanel. La globalisation économique, un rapport de forces entre Etats et intérêts privés producteur d’inégalités, de conflits et de guerres économiques. 2017. ⟨hal-02179483⟩

Collections

UGA CESICE
137 Consultations
102 Téléchargements

Partager

More