Global Warming, Economic globalization and Civilization crises
Résumé
Global warming raises the question of the survival of humanity. Technological innovation and attempts at united action by States are still not able to fight effectively today against this scourge whose warning effects are starting to seriously worry with its share of heatwaves, drought and pollution. In a market economy dominated by international finance, it is very difficult for governments to protect themselves against the worrying prospect of excessive global warming, while large still exploitable energy assets fuel the economic interests of the markets. In the very workings of capitalism, short-term economic interests always take precedence. Today there are deep political disagreements concerning the urgency of the transformations to be undertaken, in an economic choice of preference for the present or the future. Furthermore, using GDP alone to determine collective well-being is not relevant, with regard to natural heritage assets, soil exhaustion, various pollution and respect for human rights. The constant search for an increase in GDP is part of a productivist logic for which it is necessary to produce to produce and to make a profit. Competition between states on the basis of GDP leaves little room for reflection on long-term well-being, which avoids questions relating to working conditions, the preservation of earthly heritage and unacceptable economic growth pockets of misery and poverty. Ecological transition policies clash with the interests of countries and multinationals producing non-renewable energies and the choices made by the globalized financial system. To preserve the quality of life of tomorrow's Earthlings, the consumer society and the indefinite rise of the desire economy must give way to an economy based on solidarity to combat the potential effects of global warming. It appears necessary to modify the rules of the game of globalization of world markets, through the implementation of a green revolution which cannot develop without international security and greater social justice.
Le réchauffement climatique pose la question de la survie de l’humanité. L'innovation technologique et les tentatives d'action solidaire des Etats ne sont toujours pas en mesure de lutter efficacement aujourd'hui contre ce fléau dont les effets annonciateurs commencent à sérieusement inquiéter avec son lot de canicules, de sécheresse et de pollution. Dans une économie de marché dominée par la finance internationale, il est très difficile pour les gouvernements de se protéger contre la perspective inquiétante d’un réchauffement climatique excessif, alors que d’importants actifs énergétiques encore exploitables alimentent les intérêts économiques des marchés. Dans le fonctionnement même du capitalisme, les intérêts
économiques à court terme priment toujours. Il existe aujourd’hui de profonds désaccords politiques quant à l’urgence des transformations à entreprendre, dans un choix économique de préférence pour le présent ou le futur. Par ailleurs, utiliser le seul PIB pour déterminer le bien- être collectif n’est pas pertinent, au regard du patrimoine naturel, de l’épuisement des sols, des pollutions diverses et du respect des droits de l’homme. La recherche constante d’une augmentation du PIB s’inscrit dans une logique productiviste pour laquelle il faut produire pour produire et réaliser du profit. La concurrence entre États sur la base du PIB laisse peu de place à la réflexion sur le bien-être à long terme, qui élude les questions liées aux conditions de travail, à la préservation du patrimoine terrestre et à la croissance économique des poches inacceptables de misère et de pauvreté. Les politiques de transition écologique se heurtent aux intérêts des pays et des multinationales produisant des énergies non renouvelables et aux choix opérés par le système financier mondialisé. Pour préserver la qualité de vie des Terriens de demain, la société de consommation et la montée indéfinie de l'économie du désir doivent céder la place à une économie solidaire pour lutter contre les effets potentiels du réchauffement climatique. Il apparaît nécessaire de modifier les règles du jeu de la mondialisation des marchés mondiaux, par la mise en œuvre d'une révolution verte qui ne peut se développer sans une sécurité internationale et une plus grande justice sociale.
Domaines
Sciences de l'Homme et Société
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