La guerre, une histoire économique, politique et écologique sans fin - Université Grenoble Alpes Accéder directement au contenu
Communication Dans Un Congrès Année : 2023

La guerre, une histoire économique, politique et écologique sans fin

Résumé

The mercantilists emphasize the State's quest for power, thus also referring to economic warfare; liberal thinking, for which the market economy is a factor of peace; and Marxist analysis, which accuses capitalism of developing class struggle, exploitation of the proletariat and imperialism, particularly war. Fukuyama's "end of history" has come a long way, with the permanence of militarism, the power of the military sector in the service of particular interests, and territorial wars constantly renewed. Capitalism's resistance to war and economic crisis demonstrates the adaptability of this system, which is fundamentally neither warlike nor peaceful, when scarcity is not generalized. day, the modern way of life is coming up against global warming, the scarcity of natural resources and, no doubt, a recession for which modern man is not prepared. Ecological" wars are to be feared. While the market economy is dominant today, it will not be able to prevent the vital conflicts of interest that will rapidly arise in the face of resistance from those who profit from the system without regard for the future of generations to come. War, in all its forms (civil, economic, interstate, global), will play a decisive role in the future of humanity.
La guerre est rarement abordée telle qu'elle par les économistes, même si la notion de guerre économique est devenue de plus en plus présente dans l'actualité. De manière synthétique, il existe trois grandes conceptions de la guerre chez les économistes. Les mercantilistes insistent sur la recherche de puissance de l'Etat faisant ainsi référence aussi à la guerre économique, la pensée libérale pour laquelle l'économie de marché est un facteur de paix, et l'analyse marxiste qui accuse le capitalisme de développer une lutte des classes, une exploitation du prolétariat et l'impérialisme, notamment guerrier. Le « fin de l'histoire » de Fukuyama a fait long feu, avec la permanence du militarisme, la puissance du secteur militaire au service d'intérêts particuliers, les guerres territoriales sans cesse renouvelées et les crises écologiques à venir. La résistance du capitalisme aux guerres et aux crises économiques montre la capacité d'adaptation de ce système, qui n'est fondamentalement ni guerrier ni pacifique, lorsque la pénurie n'est pas généralisée. Aujourd'hui, le mode de vie de la modernité se heurte au réchauffement climatique, à la pénurie de ressources naturelles et sans doute à une récession à laquelle l'homme moderne n'est pas préparé. Les guerres « écologiques » sont à redouter. Alors que l'économie de marché est aujourd'hui dominante, elle ne pourra pas empêcher les conflits d'intérêt vitaux qui vont rapidement se poser monde face à la résistance des ceux qui profitent du système sans égard pour l'avenir des générations futures. La guerre, sous toutes ses formes (civile, économique, interétatique, mondiale), prendra une place déterminante dans l'avenir de l'humanité.
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Dates et versions

hal-04170411 , version 1 (25-07-2023)

Identifiants

  • HAL Id : hal-04170411 , version 1

Citer

Jacques Fontanel. La guerre, une histoire économique, politique et écologique sans fin. Capitalisme et guerre, Economistes contre la Course aux Armements, Jun 2023, Grenoble, France. ⟨hal-04170411⟩

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