Depuis décembre 2019, la pandémie de COVID-19 est devenue un problème majeur de santé publique. À ce jour, il n’y a aucune preuve d’une incidence plus élevée de COVID chez les patients atteints de maladies rhumatismales auto-immunes et nous soutenons l’approche consistant à maintenir les traitements rhumatologiques chroniques. Cependant, une fois infecté, il y a un risque accru de mortalité faible mais significatif. Parmi les différents traitements, les AINS sont associés à des taux plus élevés de complications, mais les données pour d’autres médicaments sont contradictoires ou incomplètes. L’utilisation de certains médicaments pour les rhumatismes inflammatoires auto-immuns semble être une option potentiellement intéressante pour le traitement. La raison de leur utilisation est basée sur l’emballement du système immunitaire et la sécrétion de cytokines pro-inflammatoires (Il1, IL6, TNFα) dans les formes graves de la maladie. Notamment, les patients sous chloroquine ou hydroxychloroquine comme traitement de leur maladie rhumatismale auto-immune ne sont pas protégés contre la COVID-19.