Si l'intérêt de la « division du travail » a fait l'objet de nombreux commentaires, les analyses d'Adam Smith sur les conditions de travail ont été souvent négligées. La division du travail nécessite la coopération des hommes pour créer des produits et services, améliorant ainsi la productivité et élargissant ainsi l'importance des échanges. Elle suppose au préalable l'existence de fonds en vue d'investir, mais aussi pour assurer l'entretien des salariés productifs. Il s'agit ensuite d'élaborer une combinaison favorable des facteurs de production. Le chômage ne peut être qu'un phénomène conjoncturel, mais les conditions de travail doivent être réexaminées, avec la suppression de l'esclavage, l'amélioration des conditions de travail (qualification, éducation, urbanisation, mobilité et mode de rémunération). Les propriétaires peuvent chercher à exploiter leurs subordonnés en créant des syndicats patronaux, qu'il faut interdire, car c'est une forme de monopole. La recherche de l'épanouissement de l'homme, le refus de la misère, même au prix de l'intervention d'un Etat pragmatique et hédoniste, sont alors au programme du chante du libéralisme.