Dislocating Urban Theory: Learning with Food-Vending Practices in Colombo and Delhi
Résumé
Urban theory, produced in North Atlantic centres, has been perpetrated as universal and recent urban studies have pointed to the limits of this theory, calling for a Southern turn. The Southern call is to dislocate the concentration of power and knowledge in the metropolis. Owing to this concentration, concerns of the metropolis often become (or are made to become) concerns of the periphery. Taking informality as a practice, not embedded in people (marginalised) or places (settlements), I will outline how the study of informality has assured the lineage of metropolitan concerns. Moving away from informal-formal dichotomy, the paper mobilises informal-urban dialectic to identify and dislocate the metropolitan concerns of urban theory. Discussing empirical cases from Delhi and Colombo, I build a narrative of academic theorisation of informality and juxtapose it with everyday narrative of its practitioners (food vendors), arguing towards the need for a plural and radically non-global knowledge production politics. R esum e: La th eorie urbaine, produite dans les «centres» du «Nord», a et e impos ee comme universelle; or des etudes urbaines r ecentes ont montr e les limites de cette th eorie, appelant a un «tournant vers le Sud» (Southern turn) afin de d econstruire la concentration du pouvoir et du savoir dans la m etropole. En effet, du fait de cette concentration, les pr eoccupations de la m etropole deviennent souvent les pr eoccupations de la p eriph erie. En prenant l'informalit e comme une pratique (donc non li ee a des personnes ou a des lieux), je montrerai comment l' etude de l'informalit e a donn e la primaut e a des pr eoccupations m etropolitaines. S' eloignant de la dichotomie informel/formel, l'article mobilise la dialectique informel/urbain pour identifier et d econstruire les pr eoccupations m etropolitaines de la th eorie urbaine. En discutant de cas empiriques, provenant de Delhi et de Colombo, je construis un r ecit de la th eorisation acad emique de l'informalit e, que je juxtapose au r ecit quotidien de ses praticiens (vendeurs de nourriture). Je souligne ainsi la n ecessit e de d evelopper une production des connaissances plurielle et radicalement non-universelle.
La theorie urbaine, produite dans les «centres» du «Nord», a ete imposee comme universelle; or des etudes urbaines recentes ont montre les limites de cette theorie, appelant a un «tournant vers le Sud» (Southern turn) afin de deconstruire la concentration du pouvoir et du savoir dans la metropole. En effet, du fait de cette con- centration, les preoccupations de la metropole deviennent souvent les preoccupations de la peripherie. En prenant l’informalite comme une pratique (donc non liee a des per- sonnes ou a des lieux), je montrerai comment l’etude de l’informalite a donne la pri- maute a des preoccupations metropolitaines. S’eloignant de la dichotomie informel/formel, l’article mobilise la dialectique informel/urbain pour identifier et decons- truire les preoccupations metropolitaines de la theorie urbaine. En discutant de cas empiriques, provenant de Delhi et de Colombo, je construis un recit de la theorisation academique de l’informalite, que je juxtapose au recit quotidien de ses praticiens (ven- deurs de nourriture). Je souligne ainsi la necessite de developper une production des connaissances plurielle et radicalement non-universelle.
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