The State at the service of the market economy
Résumé
The globalization of the market economy has considerably transformed the importance of the role of the State in national life. The pillars of capitalism are private property, self-interest, competition, the establishment of market mechanisms and freedom of choice in consumption, production and investment, as well as the limited economic role of government. International organisations regulate markets, but they are mainly at the behest of liberalism, heterogeneous state power and international companies. The economic weight and influence of private organisations is increasing in the new digital economy, competition between national economies and beggar-thy-neighbour policies are still the order of the day. In this context, the eradication of poverty is not an objective and inequalities are considered necessary for the growth of GDP, a concept that is often misleading about the real productions of nations. However, society cannot continue to assess the status of individuals simply by reference to their "objective" utility (what are they used for?) or their income (the rich and the poor). In the context of a socially sustainable economy, today's globalisation is leading to growing inequalities and undoubtedly to revolts and violence by frustrated classes that could jeopardise world peace. States and international organisations must fight against global warming, pollution, famine, excessive poverty and the shameless destruction of natural heritage. Multinational companies, addicted to eternal greed, will never engage in this necessary process for the future of humanity. Coercive measures must then be taken and probably the unilateral application of self-interest in modern societies must be challenged.
La mondialisation de l'économie de marché a considérablement transformé l'importance du rôle de l'État dans la vie nationale. Les piliers du capitalisme sont la propriété privée, l'intérêt personnel, la concurrence, la mise en place de mécanismes de marché et la liberté de choix en matière de consommation, de production et d'investissement, ainsi que le rôle économique limité des pouvoirs publics. Les organisations internationales régulent les marchés, mais elles sont principalement aux ordres du libéralisme, du pouvoir étatique hétérogène et des entreprises internationales. Le poids économique et l'influence des organisations privées augmentent dans la nouvelle économie numérique, la concurrence entre les économies nationales et la politique du chacun pour soi sont toujours à l'ordre du jour. Dans ce contexte, l'éradication de la pauvreté n'est pas un objectif et les inégalités sont jugées nécessaires à la croissance du PIB, un concept pourtant souvent trompeur sur les productions réelles des Nations. Cependant, la société ne peut pas continuer à évaluer le statut des individus simplement en référence à leur utilité "objective" (à quoi servent-ils ?) ou à leurs revenus (les riches et les pauvres). Dans le contexte d'une économie socialement soutenable, la globalisation d'aujourd'hui conduit à des inégalités croissantes et sans doute à des révoltes et violences des classes frustrées susceptibles de remettre en cause la paix dans le monde. Les États et les organisations internationales doivent lutter contre le réchauffement climatique, la pollution, la famine, la pauvreté excessive et la destruction éhontée du patrimoine naturel. Les entreprises multinationales, shootées à la cupidité éternelle, n’engageront jamais ce processus nécessaire pour l’avenir de l’humanité. Il convient alors d‘engager des mesures coercitives et sans doute de remettre en cause l’application unilatérale de l’intérêt personnel dans les sociétés modernes.
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