A l’occasion des procédures onusiennes d’analyse de l’impact d’un désarmement des pays développés, dont une partie des fonds économisés serait consacrée à l’aide aux pays les moins développés, de nombreuses études ont été engagées dans les Universités, pour en étudier les effets. Ces études n’ont pas toujours été bien diffusées. Or, elles présentent des conclusions parfois divergentes selon les pays, mais aussi elles soulèvent des problèmes importants comme la définition et la comparaison des dépenses militaires, les stratégies de puissance des Etats, la sécurité nationale et internationale, la conversion des industries d’armement, les crises sectorielles ou régionales consécutives à l’arrêt de financement public dans les industries d’armement et leurs fournisseurs, l’essor de l’aide internationale. Tout processus de désarmement ne conduit pas à une amélioration de la production nationale et même du bien-être. En revanche, sans volonté des Etats développés à aider les pays en développement, les conditions d’une paix durables ne seront jamais réunies, le processus de désarmement sera voué à l’échec et de nouvelles formes de conflits devraient apparaître.