L’Afrique et l’OMC, le cas de Cancun,
Résumé
The 5th WTO Conference in Cancun was a failure, both for the process of globalization and for developing countries. All the subjects tackled concerning investments, competition, transparency in public procurement and trade facilitation were unsuccessful, because African States considered that certain agricultural negotiations (notably concerning cotton) should be tackled as a priority, at least against the customs duties imposed on them. The 49 LDCs (Least Developed Countries) then said they would prefer no deal to a bad deal. This resulted in an end to not receiving African demands and the room for action proved to be relatively small for Africa, even if it finally revealed a new solidarity. If violent liberalism is necessary, it can also lead to severe and bloody fractures around the world.
La 5e Conférence de l’OMC de Cancun a été un échec, à la fois pour le processus de la mondialisation et pour les pays en développement. Tous les sujets abordés concernant les investissements, la concurrence, la transparence des marchés publics et la facilitation des échanges n’ont abouti, car les Etats africains ont considéré que certaines négociations é-agricoles (concernant notamment le coton) devaient être prioritairement abordées, au regard des droits de douane qui leur sont imposés. Les 49 Etats des PMA (Pays les Moins Avancés) ont alors affirmé qu’ils préféraient l’absence d’accord à un mauvais accord. Il en a résulté une fin de non recevoir des revendications africaines et la marge de manœuvre s’est avérée relativement faible pour l’Afrique, même si elle a enfin révélée une nouvelle solidarité.. Si le libéralisme violent s’impose, il peut aussi conduire à de sévères et sanglantes fractures dans le monde.
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