Se contrôler à l’adolescence. Entre contraintes cérébrales et possibilités environnementales.
Résumé
Imaginons une situation où un adolescent est confronté à un choix :
suivre ses copains qui vont « faire une connerie » ou les attendre
tranquillement sur un banc. La première option requiert un effort
physique plus grand, mais la seconde demande un effort mental
plus important : se retenir. En psychologie, l’inhibition se définit
comme la capacité à se retenir, c’est-à-dire la capacité à supprimer
une réponse prédominante ou automatique. Être capable de se
retenir se décline à la fois sur les plans cognitif, émotionnel et
comportemental. Ces trois types d’inhibition constituent ce que
l’on appelle plus couramment le self-control, le contrôle de soi ou
encore la capacité de régulation.