La littérature comme travail du plaisir
Résumé
Si, pour répondre à la question de la transmission par la littérature qui nous est posée aujourd'hui, on accepte de tourner le dos à l’idée de la transmission d’objets (« la littérature, c'est transmettre quoi ? »), on se donne la possibilité de voir apparaître que, de fait, quelque chose « se transmet ». Cela revient à quitter la logique de la littérature comme monument pour une logique de la littérature comme dynamique : non plus préservation de textes que nous autres enseignants avons la responsabilité de faire passer aux générations suivantes, mais résurgences, permanence d’une fonction. Quelque chose « se transmet » – ce que pour ma part j’appellerai le « travail du plaisir ».