L'Epigraphie dans l'Ouest armoricain. Historiographie et constitution des collectivités locales
Résumé
Cette recherche concerne cinq cités : les Namnètes, les Vénètes, les Osismes, les Coriosolites et les Riédons. Il y a peu d’inscriptions : 72 inscriptions lapidaires sans les milliaires et 42 milliaires. Cinq inscriptions seulement étaient connues avant le milieu du xviiie siècle. Les autres inscriptions ont été découvertes à l’occasion de fouilles privées ou officielles ou publiques aux xixe et xxe siècles. Dans les villes de Nantes et de Rennes, ce sont souvent des travaux de constructions (rues, bâtiments, etc.) qui ont entraîné des découvertes. Les collections épigraphiques sont inégales : avec 48 inscriptions, Nantes occupe la première place et Rennes, la deuxième avec 29, mais leurs catégories sont très différentes. À Nantes, il y a beaucoup d’inscriptions funéraires et de dédicaces, notamment religieuses, mais seulement cinq milliaires connus. À Rennes, beaucoup de milliaires (18) et seulement dix autres inscriptions (votives ou honorifiques) et aucune funéraire. Malgré cela, ces collections apportent de nombreuses connaissances : sur la diversité religieuse (noms des dieux, ambiance religieuse indigène ou romaine, noms des dédicants), sur le statut des cités, la citoyenneté, le nom de la cité (par exemple ciuitas Riedonum), etc.