Considérations factuelles sur la genèse, le déroulement et les conséquences de la guerre en Ukraine
Résumé
The conflict between Russia and Ukraine can be dated back to 2014, with the Maidan revolution against the democratically elected pro-Russian President. It escalated with Moscow’s annexation of Crimea, and has taken root in the Donbass, due to the programmed failure of the Minsk Agreements. The special operation led by Vladimir Putin is simply the result of the West’s desire to integrate Ukraine into NATO and even the European Union. For Western analysts, the Kremlin’s imperial aims, Vladimir Putin’s hubris, the uncondi-tional support of the Moscow Patriarchate for the special operation in the face of the moral and religious degeneration of Western values, the American desire to reduce Russia, despite its nuclear military might, to a second-rate power and the desire to maintain Ukraine in a historic relationship of friendship under Moscow’s control. Since the end of the Cold War, White House policy has focused on preventing Russia from reconstituting a military bloc, and has favored the integration of the former People’s Democracies and the Baltic States into NATO. As early as 2008, Putin made clear his disagreement with this integration process, whose sole aim was to make Russia his main enemy. For the Kremlin, Ukraine is a “security belt” that must not be unbuckled. Against this backdrop, war became inevitable, as Russia. For the Kremlin, Ukraine is a “security belt” that must not be unbuckled. In this context, war became inevitable, as Russia felt directly threatened by this powerful Alliance. However, it could have been avoided, had it not been for the American desire to pit the whole of Europe against Russia. Other diplomatic measures could have been taken to preserve peace in Europe.
Le conflit entre la Russie et l’Ukraine peut être daté en 2014, avec la révolution du Maïdan contre le président pro-russe démocratiquement élu. Il a pris de l’ampleur avec l’annexion de la Crimée par Moscou et il s’est installé dans le Donbass, du fait de l’échec programmé des Accords de Minsk. L’opération spéciale conduite par Vladimir Poutine n’est que le résultat de la volonté des Occidentaux à intégrer l’Ukraine à l’OTAN et même à l’Union européenne. Pour les analystes occidentaux, les visées impériales du Kremlin, l’hubris de Vladimir Poutine, le soutien inconditionnel du Patriarcat de Moscou à l’opération spéciale face à la décadence morale et religieuse des valeurs occidentales, la volonté américaine de réduire la Russie, malgré sa puissance militaire nucléaire, à une puissance de seconde zone et la volonté de maintenir l’Ukraine dans une relation historique d’amitié sous le contrôle de Moscou constituent autant de raisons invoquées pour comprendre les fondements de « l’opération spéciale ». Depuis la fin de la Guerre froide, la politique de la Maison Blanche a surtout consisté à empêcher la Russie de reconstituer un bloc militaire et elle a favorisé l’intégration des anciennes démocraties populaires et des États Baltes au sein de l’OTAN. Poutine, dès 2008, va clairement manifester son désaccord avec cette démarche d’intégration qui n’a pour objectif que de s’offrir la Russie comme principal ennemi de l’Europe et de l’Occident. Pour le Kremlin, l’Ukraine constitue une « ceinture sécuritaire » qu’il convient de ne pas dénouer. Dans ce contexte, la guerre devenait inévitable, la Russie se sentant directement menacée par cette Alliance très puissante. Cependant, elle aurait pu être évitée, sans la volonté américaine d’installer toute l’Europe contre la Russie. D’autres mesures diplomatiques auraient pu être engagées, pour préserver la paix en Europe.
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