Présenté sous la forme de statistiques, de cartographies et de photographies, il s’agit ici d’un écrit sur le lien (ou plus exactement le découplage) existant depuis la décennie 1980 entre le travail et le capital. En ce XXI° siècle, il en résulte un accroissement des déséquilibres dans la répartition mondiale des richesses entre les individus. Ainsi qu’une ré-interrogation sur le sens à donner au travail. Dans un second temps, à travers un cas pratique de réforme sur un domaine clé de l’économie sociale (le financement en France du régime des retraites), ce texte se veut avant tout une invitation à l’esprit critique sur le fonctionnement de nos modèles de société ainsi qu’une reconsidération de l’importance de la valeur travail dans la voie d’une économie solidaire et citoyenne.