Le recours à l'externalisation se heurte, en matière administrative, à une série de difficultés. Celles-ci touchent d'abord sa définition, dès lors qu'il s'agit de traduire en droit (notamment, administratif) un concept forgé ailleurs. Elles concernent, ensuite, les fondements de l'externalisation : la distinction entre « cœur de métier » et fonctions externalisables reste malaisée, comme la comparaison des coûts entre gestion directe et gestion externalisée. Enfin, des questions particulières intéressent l'externalisation patrimoniale, sujet du présent colloque.