Weight Stigma’s Relationship to the Practice and Maintenance of Physical Activity.
La relation entre la stigmatisation du poids et la pratique et le maintien de l'activité physique
Résumé
Obesity has been increasing worldwide for the last couple of decades. This increase has led to worldwide concern about the health of our population, prompting increases in health promotion programs that aim at improving lifestyle choices, like increasing the practice of physical activity. Even though physical activity is particularly beneficial for individuals with obesity, studies show that people with high BMI are less likely to practice it than those with low BMI. This is likely due to weight stigma. In the case of the targets of stigma current literature does not provide an understanding of the mechanisms by which stigma affects physical activity through its different processes. Moreover, studies on the perceiver perspective rarely examine behaviors and contextually relevant scenarios like social media.
The main goal of this doctoral work is to understand how stigma affects the practice of physical activity at a macroscopic level (social media), an interpersonal level (perceivers), and an individual level (targets).Our findings suggest that current research on the perception of stigma limits the construct to face-to-face interactions and explicit discrimination ignoring social context. Specifically, social media could be a context where there is a clustering of stigmatizing communities overlapping with exercise promoting ones which could affect individuals receiving information from these websites. These communities are formed by people promoting weight loss and exercise, a population in which we found that weight stigma might influence intentions and automatic behaviors differently depending on type of stigma, intention, and sex of target. This could lead to escape-oriented behavior from stigmatized individuals, which depending on their resources, could have positive or negative effects on health. These results emphasize the importance of considering contextual information when exploring the effects of stigma on health. This doctoral dissertation also highlights avenues of research that should be explored in order to understand more accurately this relationship.
L'obésité a augmenté dans le monde entier au cours des dernières décennies. Cette augmentation a suscité des inquiétudes dans le monde entier quant à la santé de notre population, ce qui a entraîné une augmentation des programmes de promotion de la santé visant à améliorer les choix de mode de vie, comme l'augmentation de la pratique de l'activité physique. Bien que l'activité physique soit particulièrement bénéfique pour les personnes obèses, des études montrent que les personnes ayant un IMC élevé ont moins de chances de la pratiquer de l'activité physique que celles ayant un IMC faible. Cela est probablement dû à la stigmatisation liée au poids. En ce qui concerne les cibles de la stigmatisation, la littérature actuelle ne permet pas de comprendre les mécanismes par lesquels la stigmatisation affecte l'activité physique à travers ses différents processus. De plus, les études sur la perspective du percepteur examinent rarement les comportements et les scénarios contextuellement pertinents, tels que les médias sociaux. L’objectif principal de ce travail de doctorat est de comprendre comment la stigmatisation affecte la pratique de l’activité physique à un niveau macroscopique (médias sociaux), à un niveau interpersonnel (percepteurs) et à un niveau individuel (cibles). Nos résultats suggèrent que les recherches actuelles sur la la perception de la stigmatisation limite le concept aux interactions en face à face et à la discrimination explicite, ignorant le contexte social. Plus précisément, les médias sociaux pourraient constituer un contexte de regroupement de communautés stigmatisantes se chevauchant avec des activités promotrices d’exercice pouvant affecter les personnes recevant des informations de ces sites Web. Ces communautés sont formées par des personnes prônant la perte de poids et l'exercice, une population dans laquelle nous avons constaté que la stigmatisation pondérale pouvait influencer les intentions et les comportements automatiques différemment selon le type de stigmatisation, l'intention et le sexe de la cible. Cela pourrait conduire à un comportement axé sur l'évasion d'individus stigmatisés, ce qui, en fonction de leurs ressources, pourrait avoir des effets positifs ou négatifs sur la santé. Ces résultats soulignent l’importance de prendre en compte les informations contextuelles lorsqu’on étudie les effets de la stigmatisation sur la santé. Cette thèse de doctorat met également en évidence des pistes de recherche à explorer pour mieux comprendre cette relation.