La lutte contre le réchauffement climatique
Résumé
Global warming leads to the development of new rarities, which inevitably provoke conflicts between peoples and social categories. Developing countries are demanding substantial funding from developed countries, because although they are not the main polluters, they are the main victims. States, often influenced by national lobbies, do not have the same immediate interests, while it seems necessary to change the rules of the game of a globalized market, a totem of economists who can only take into account the economy of exchange. What's more, technological innovation cannot solve all immediate social and societal issues without systemic support from public authorities. States therefore have divergent analyses of the measures to be taken on the basis of the 6th IPCC report, because they are still obsessed with GDP growth, a misleading aggregate for valuing economic activities, neglecting the social character of human life and the negative effects of economic activities on the environment. Under these conditions, the fight against global warming is not a unitary one, and sometimes has perverse effects. To reduce the production of greenhouse gases, nuclear power is recommended by France, but it can only be a temporary solution that should be. The transition to a climate- neutral economy should lead to an increase in public spending, with the collective interest taking precedence over individual interests. We need to devise a different form of economy, one that is more conducive to satisfying everyone's needs, by creating an economy of solidarity, as opposed to a deeply unequal economy of desire.
développement de nouvelles raretés, lesquelles provoquent inéluctablement des conflits entre les peuples et les catégories sociales. Les pays en développement réclament un financement conséquent des pays développés, car sans être les principaux pollueurs, ils en sont les principales victimes. Les Etats, souvent influencés par les lobbys nationaux, n’ont pas les mêmes intérêts immédiats, alors qu’il apparaît nécessaire de modifier les règles du jeu d’une globalisation mondialisée du marché, un totem d’économistes qui ne peut prendre en compte que l’économie de l’échange. En outre, l’innovation technologique ne peut résoudre toutes les questions sociétales et sociales immédiates sans un soutien systémique des pouvoirs publics. Les Etats ont donc des analyses divergentes sur les mesures à prendre sur la base du 6ème rapport du GIEC, car ils sont toujours obnubilés par la croissance du PIB, un agrégat trompeur de la valorisation des activités économiques, en négligeant le caractère social de la vie humaine et les effets négatifs des activités économiques sur l’environnement. Dans ces conditions, la lutte contre le réchauffement climatique n’est pas unitaire et elle exerce parfois des effets pervers. Pour réduire la production de gaz à effet de serre, le nucléaire est recommandé par la France, mais il ne peut être qu’une solution provisoire qui devrait d’éteindre avant le 22e siècle. La transition vers une économie climatiquement neutre devrait conduire à une augmentation des dépenses publiques, l’intérêt collectif prenant le pas sur les intérêts individuels. Il est nécessaire de concevoir une autre forme d’économie plus favorable à la satisfaction des besoins de chacun par la mise en place d’une économie solidaire en opposition à une économie de désir profondément inégalitaire.
Domaines
Sciences de l'Homme et Société
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