L’endettement public, un facteur de fragilité politique, sociale et internationale de la France
Résumé
While the State's main function is to enforce regalian law, often its intervention in economic life modifies the unequal results of market operation. The public deficit can be the result of a number of factors, such as forecasting errors, a political desire to have a positive impact on national growth, or excessive public spending. However, the deficit must be at least partially absorbed, as public debt will grow and cost the community more and more. This raises the question of compulsory deductions, a factor in the apparent contestation of divergent economic interests as to the final distribution of added value. Choices have to be made in this area, as in spending. Military spending has often been compared with the national education budget, to highlight the choices made by public authorities. Today, the burden of debt has become so great that its repayment has to be compared with the two previous budgets. In a situation of latent economic warfare, armed conflicts with global implications for national security, and the rise of private powers dominating modern technologies, the State becomes an essential economic agent in the fight against the country's global military and diplomatic insecurity, and against an economic dependence that weakens national production and consumption. Significant financial resources are then at stake for the public authorities, who must choose an economic and social policy compatible with debt reduction. In a period of global conflict, the State's margin for action is narrow, between the need to face up to diversified threats and the obligation to reduce the cost of debt.
Si l’Etat a pour fonction principale de faire respecter le droit régalien, son intervention dans la vie économique modifie les résultats souvent inégalitaires du fonctionnement des marchés. Le déficit public peut être le résultat de plusieurs causes, comme des erreurs de prévision, une volonté politique d’intervenir positivement sur la croissance nationale, une action publique trop dispendieuse.
Cependant, il convient de le résorber au moins partiellement, car la dette publique va s’accroître et coûter de plus en plus à la collectivité. Se pose alors la question des prélèvements obligatoires, un facteur de contestation apparente d’intérêts économiques divergents quant à la répartition finale de la valeur ajoutée. Des choix doivent être faits dans ce domaine, comme dans celui des dépenses. Il a souvent été comparé les dépenses militaires avec le budget de l’éducation nationale, pour mettre en évidence les choix des pouvoirs publics. Aujourd’hui, le poids de la dette est devenu si important que son remboursement est comparé aux deux budgets précédents. Dans une situation de guerre économique larvée, de conflits armés aux incidences mondiales pour la sécurité nationale et d’essor des puissances privées dominant les technologies modernes, l’Etat devient un agent
économique essentiel pour lutter contre l’insécurité militaire et diplomatique mondiale du pays et contre une dépendance économique qui fragilise la production et la consommation nationales. Des moyens financiers importants sont alors en jeu pour les pouvoirs publics qui doivent choisir une politique économique et sociale compatible avec le désendettement. En période de conflits mondiaux, les marges d’action de l’Etat sont étroites entre la nécessité de faire front face aux menaces diversifiées et l’obligation de réduire le prix de la dette.
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