Could the war in Ukraine have been avoided?
Résumé
Power relations between states are often considered on the basis of divergent interpretations of constantly evolving international law. The conflict between Russia and Ukraine is not new, but it became obvious in 2014, with the Maydan revolution, Moscow's annexation of Crimea and the armed conflict in the Donbass. Since the end of the Cold War, Washington has sought to prevent Russia from reconstituting a military bloc, and the White House has promoted the integration of the former People's Democracies and the Baltic States into NATO. The diplomatic game of Ukraine's membership of the European Union and NATO clearly marked the Western countries' desire to isolate Russia, which had become NATO's only real potential military enemy, by emphasizing Putin's hubris, the Kremlin's imperial aims and the danger of the Kremlin's nuclear power. The aim was also to reduce Russia to the status of a second-rate world power. In fact, the programmed failure of the Minsk Agreements is above all the consequence of the idea that the "possibility of direct war" between the two states was unlikely, as if war had lost its opportunities for action in Europe. For the Kremlin, Ukraine is an essential "security belt" for Russia. NATO, which had become too powerful, was perceived as an existential threat to Russia and its political system, making war "possible". War could have been avoided, to preserve peace in Europe. Was Ukraine's membership of NATO a reliable means of avoiding conflict between the two states? On the contrary, it was this demand for membership that triggered the special operation. The international diplomacy failure is indeniable.
Les rapports de force entre Etats sont souvent considérés sur la base d'interprétations divergentes d'un droit international en évolution constante. Le conflit entre la Russie et l'Ukraine n'est pas nouveau, mais il est devenu patent en 2014, avec la révolution du Maïdan, l'annexion de la Crimée par Moscou et le conflit armé au Donbass. Depuis la fin de la Guerre froide, Washington a cherché à empêcher la Russie de reconstituer un bloc militaire et la « Maison Blanche » a favorisé l'intégration des anciennes démocraties populaires et des Etats baltes au sein de l'OTAN. Le jeu diplomatique de l'appartenance de l'Ukraine à l'Union européenne et à l'OTAN marquait clairement la volonté des Pays occidentaux à isoler la Russie, devenue alors comme le seul véritable ennemi militaire potentiel de l'OTAN, en insistant sur l'hubris de Poutine, les visées impériales du Kremlin ou le danger de la puissance nucléaire du Kremlin. Il s'agissait aussi de réduire la Russie à l'état d'une puissance mondiale de seconde zone. De fait, l'échec programmé des Accords de Minsk est surtout la conséquence de l'idée selon laquelle la « possibilité d'une guerre directe » entre les deux Etats était peu envisageable, comme si la guerre avait perdu ses opportunités d'action en Europe. Pour le Kremlin, l'Ukraine constitue une « ceinture sécuritaire » essentielle pour la Russie. L'OTAN, devenue trop puissante, a été perçue comme une menace existentielle pour la Russie et son régime politique, rendant ainsi la guerre « possible ». La guerre aurait pu être évitée, pour préserver la paix en Europe. Est-ce que l'appartenance de l'Ukraine à l'OTAN constituait un moyen fiable pour éviter un conflit entre les deux Etats ? C'est au contraire cette demande d'appartenance qui a déclenché l'opération spéciale. L'échec de la diplomatie internationale est indéniable
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2024. Could the war in Ukraine have been avoided? The responsibilities for the war in Ukraine .pdf (263.85 Ko)
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