L. , on voit s'opérer ici, à l'exact tournant d'un siècle (de 1800 à 1801), figure, avec un décalage chronologique sur lequel il faudra 69 Stendhal contemple au contraire la ville de Moscou « éclairée par le plus bel incendie du monde

«. De, Moscou ne fut pour moi qu'un spectacle », écrit-il en évoquant la campagne de Russie quelques années plus tard, p.32

L. Campos, , p.142

, « La sombre nuit fait voile », D'après nature, cit, p.70

L. Campos, , p.142

Y. Pouliquen, . Cabanis, P. De-mirabeau-À-bonaparte, and O. Jacob, 295 ; voir également C. Meynard, « Stendhal 1801-1813, le journal d'un mélancoli-que : d'une expérience à une esthétique de la mélancolie, dans Henri Beyle, pp.79-106, 2013.

V. Voir, 767 -ainsi que la description du tempérament mélancolique dans le chapitre XCVII de l'Histoire de la peinture en Italie (éd, P. Arbelet, vol.541, pp.58-63, 1969.

L. Campos, , p.267

. Ibid, 80 Ibid, p.117

. Conçue-comme-processus, , p.117

F. , Hartog situe cette mutation aux abords de la chute du mur de Berlin, en 1989 (op. cit, p.114

, L'absence de clôture narrative excluant toute réparation (L. Campos, op. cit, p.276

M. Voir and . Pic, chap. I. « Hantise du temps : Le symptôme, p.19

F. Hartog,

, Archéologue de la mémoire) donné, par L. Sharon Schwartz et alii, à un volume de Conversations avec W. G. Sebald, 2007.

M. Pic, , p.21

. Dont-la-mesquinerie, 24) avait également été notée par Stendhal (OI, I, 26 et JP, I, 94)

M. Voir and . Pic, , p.9

, Décision absente, comme on s'en doute, du Journal, à la date de 1801 (voir OI, I, pp.26-32

. Jp, Mais la phrase fait bien écho à des résolutions prises par Beyle -il est alors enfant : « Dès ce moment, ma vocation fut décidée : vivre à Paris en faisant des comédies comme Molière, p.699

F. Hartog, , p.12

, Ce « souvenir toujours vif de la rupture inaugurale du régime moderne d'historicité et d'une événementialité en devenir » est, pour J.-F. Hamel, l'un des traits des poétiques de la répétition (Revenances de l'histoire. Répétition, narrativité, modernité, p.210, 2006.

. C. Op, , pp.237-263

. Op and . Cit, , p.53

, Beyle avait reçu ce surnom de « Chinois » lors de son premier séjour à Milan, et c'est ainsi qu'Angela Pietragrua l'appelle en le revoyant onze ans plus tard, vol.740, p.68

, Cette reproduction très partielle du portrait, qui isole les yeux, fait sans doute également écho aux croquis d'yeux qui figurent dans le Journal à la date du 16 mars 1812, vol.824

, On retrouvera des yeux ainsi cadrés dans les premières pages d'Austerlitz (A., 10-11 ; voir M. Pic, op. cit, vol.121, p.et

, 13) par l'intermédiaire de son dessin, il s'agit de l'apparition, à Martigny, du général Marmont, que Beyle croit avoir vu, contre toute vraisemblance, dans une tenue bleue d'administrateur civil, et non en uniforme de militaire (V., 12-13 114 ), et du souvenir de la ville d'Ivrée au soleil couchant, dont l'image gardée par lui se révèle être (comme, plus tard, celle de la Madone de Dresde) celle d'une gravure dont il fit l'acquisition ultérieurement (V., 15 115 ). Notons qu'un autre écrivain s'interpose, en médiateur, entre Sebald et Stendhal dans ces pages d'incipit : il s'agit de Claude Simon, maître explicitement convoqué dans Austerlitz -tacitement ici : au moment 111 Source : Album Stendhal, cit, ou encore la manière dont la photographie initiale « appelle » le texte. Ce dialogue entre texte et image se donne, dans ce récit liminaire, une origine dans la pratique stendhalienne du croquis intégré au texte et venant en « prolonge[r] l'écriture 112 », comme cela est si fréquent dans la Vie de Henry Brulard : l'une des toutes premières citations graphiques du récit -entrelacée, vol.111, p.168

, Les dernières pages multiplieront ces citations, insérant coup sur coup deux croquis tirés du chapitre II du Brulard, vol.542, p.265

. Cf and . Vhb, , p.938

. Cf and . Ibid, , p.941

. Cl and . Simon, , pp.25-26, 1986.

M. Pic, , p.38

L. Hunt, «. L'émigrant, ». Dans, and W. , Face à Sebald, cit, p.27

, Ces vingt-sept pages de récit seront, de fait, une réflexion sur cette question, cruciale chez Sebald, de la mémoire

, Ce graphique provient du Journal

, Ce cryptogramme se trouve dans l'Album Stendhal, cit, p.265

M. Voir and . Pic, où elle recouvre celle du détective mais surtout celle de bienentendu l'écrivain qui raconte une histoire en déchiffrant des traces, La figure du chasseur apparaît continuellement dans les récits de Sebald, p.41

, Austerlitz en fournit un exemple remarquable

W. G. «-un-entretien-avec, ». Sebald, and P. S. Kafatou, , vol.17, p.18, 0125.

M. Carré, , p.135

, Celle-ci relève en effet, comme l'a souligné Marie-Rose Corredor, d'un imaginaire romantique de la nature, forgé notamment par le romantisme allemand, dans lequel « la nature procède comme un art, Sebald n'exploite-t-il pas ici les virtualités contenues dans la métaphore stendhalienne de la cristallisation, p.79, 2011.

, Réflexion qui le mène à sa table de travail : les lignes qui suivent nous le décrivent entreprenant de rédiger l'histoire de son personnage (Max Ferber) tout en s'interrogeant sur la « possibilité de toute écriture

, Ces dernières pages de l'opus central de la trilogie, en reprenant ainsi le thème stendhalien, viennent faire écho aux pages d'ouverture, en en prolongeant la portée. Et permettent de mesurer, davantage encore, l'ampleur de la dette de Sebald envers son « compagnon familier

M. Chantal,

, Sans oublier la place inaugurale qui revient à Molière, un des premiers modèles, et les récits de voyage qui ont servi de discours d'escorte au futur « touriste, Les lectures de ce XVIII e siècle dont il est issu constituent un héritage qui représente pour Stendhal une cellule génératrice d'imaginaire et d'idées : les mémorialistes

M. Professeur-Émérite-À-l'université-grenoble-alpes, . Corredor-a-dirigé-le-centre-d'études-stendhaliennes, and . De, Béatrice Didier, professeur émérite à l'École Normale supérieure (Ulm) où elle a longtemps dirigé le département LILA, Littérature et Langage), est spécialiste de la littérature de la fin du XVIII e siècle et du début du XIX e siècle. Elle a publié plusieurs livres et articles sur Stendhal : Stendhal autobiographe (PUF), La Chartreuse de Parme ou la dictée du bonheur (Klincksieck), Les manuscrits de Stendhal (en coll. avec J. Neefs, P.U. Vincennes). Elle a aussi donné plusieurs éditions d'oeuvres de Stendhal en folio, 2000.

, édition critique et génétique des Idées italiennes sur quelques tableaux célèbres d'Abraham Constantin et Stendhal (Beaux-Arts de Paris, 2013) ; en collaboration avec l'équipe « Manuscrits de Stendhal » de l'Université Grenoble Alpes, Ellug, 2013.