, IX, vol.13, p.189

, IX, vol.13, p.189

, IV, vol.15, pp.95-96

, IX, vol.15, p.191

C. Monaci, , vol.343

, « En voyant que les témoins ont été exécutés, ceux qui se sont laissés abuser par l'Antichrist dans toute tribu (????) se réjouiront, dans l'idée que leur roi a eu la victoire. » Voir aussi ibid, vol.13, p.3

, 97) : les croyants ont été nombreux à Jérusalem, et ont pu s'enfuir de la ville cernée par l'armée romaine, ainsi que ceux des Juifs qui n'avaient péché contre le Christ que par ignorance, les Juifs qui se sont désolidarisés des entreprises contre le Christ participent au millennium. IV, vol.3, pp.59-61

, Mais même s'ils sont vaincus contre leur gré, cependant puisque les dix feront la même expérience de la défaite et de l'anéantissement, le texte dit qu'ils seront d'un même avis? Le Christ vaincra : puisqu'ils sont méchants, il les livrera à un plus méchant qu'eux, l'Antichrist, pour qu'il les mette à mort. » 44 I Commenti, IX, vol.13, pp.358-359

, on donna (à la première Bête) pouvoir d'agir pendant quarante-deux mois, a exactement le même sens que celle d'Ap 20,3, (le diable) doit être relâché pour un petit temps ; et cela peut conforter singulièrement le choix fait par OEcuménius d'assimiler la première Bête au diable. Le petit temps, comme on l'a vu, est pour lui le temps de la Nouvelle Alliance-il emploie cette expression, et non pas celle de « temps de l'Église »-qui s'écoule pour nous depuis l'Ascension, puisqu'il est composé de deux nombres imparfaits, 40 et 2. 45 On peut l'assimiler au petit temps d'Ap, vol.20

. Ainsi, . Du-diable-se-manifeste-dans-le-passé-de-l'humanité, . Tout-particulièrement-le-présent, and . Puisqu, OEcuménius souligne dans l'introduction de son oeuvre que l'Apocalypse embrasse les trois temps, puisqu'il insiste aussi sur le fait que le livre présente trois incarnations du mal, le dragon et les deux Bêtes, il est permis d'esquisser une façon de concevoir les relations entre ces trois qui les associerait à des moments. Le dragon figurerait le passé "intemporel" d'avant le début des temps ; la première Bête, le passé historique et le présent ; et il ne fait pas de doute que la deuxième Bête, représentant l'Antichrist, est associée à l'avenir. La domination qu'exerce le diable a pour conséquence l'idolâtrie à laquelle les hommes sont réduits. Il s'agit bien des hommes de tous les pays du monde (la perspective n'est pas limitée à la terre d'Israël), 46 et aussi de tous les temps. Car l'idolâtrie caractérise et résume l'histoire ancienne de l'humanité. La liste de ceux qui y ont fait exception montre bien qu'OEcuménius pense aux siècles écoulés avant l'Incarnation : Mais certains, en petit nombre, étaient purs (de la souillure) de son culte, p.47

, Israël, cas unique dans l'humanité, était monothéiste. C'est là la blessure qu'il avait reçue selon Ap 13,3, quand les descendants d'Abraham avaient été éduqués à reconnaître le vrai Dieu. Cette blessure a été guérie lorsqu'Israël est retombé dans l'idolâtrie. 48 Depuis l'infidélité de ce peuple, p.49

, Et les martyrs sont réputés avoir résisté à l'empire à cause de l'idolâtrie qu'il imposait à ses sujets. D'une telle exégèse, la substantifique moëlle se retrouve chez OEcuménius 50 , en ce sens que l'oppression exercée par 45 VI, vol.9, p.127

, Hoskier p. 153) : ?????? ???? ???????????? ??? ??????????. 47 Ibidem, vol.13, p.188

, Hippolyte identifiait la Bête chevauchée par la prostituée (Ap 17) à l'idolâtrie, et ses sept têtes à Nabuchodonosor, Cyrus, Darius, Alexandre, les Diadoques, l'empire romain et le règne de l'Antichrist. L'exégèse d'OEcuménius présente quelques ressemblances avec celle-là en ce qu'elle est historique ; mais elle remplace l'idolâtrie par la persécution des vrais croyants, et les sept empires idolâtres, allant de l'Antiquité à la Fin des temps, par sept empereurs romains persécuteurs, allant la Bête sur ses sujets consiste, pour lui aussi, à les forcer à l'idolâtrie. En revanche, la perspective temporelle est très élargie, puisque cette oppression n'est pas limitée à quelques siècles mais s'est étendue sur tout le passé et même jusqu'au présent. OEcuménius réussit ainsi à donner à l'Apocalypse une valeur pour ses contemporains. Tout en affirmant que le but de l'ouvrage est d'avertir l'humanité sur la venue future de l'Antichrist, il attribue au règne de celui-ci une extension et des conséquences limitées. En revanche, il voit dans le Mal lui-même, dédoublé en substance intemporelle (le Dragon) et en puissance agissant dans le temps (la Bête montée de la mer), un personnage central du livre. Celui-ci contient donc toute l'histoire du monde, de son début à sa fin. OEcuménius met au service de cette vision les ressources de l'exégèse savante de son époque, Car hormis Israël qui honorait Dieu, les autres hommes pratiquaient l'idolâtrie ; et une fois que la même chose est arrivée à Israël, on trouverait parmi les adorateurs du ** toute race humaine et toute tribu dont le nom n'est pas écrit dans le livre de vie?, vol.13, p.237

C. Badilita and . Me?tamorphosesme?tamorphoses-de-l, Antichrist chez les Pe? res de l'E?gliseE?glise, « Theólogie historique, The New Edition of OEcumenius' Commentary on the, vol.116, 1999.

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C. Monaci, A. Castagno, and . Di-ecumenio-e-di-andrea-di-cesarea, Le fragment arabe n°20 affirme que selon Hippolyte c'était la même Bête qui apparaissait déjà au chapitre 13 comme issue de la mer. Il se pourrait donc qu'OEcuménius se soit inspiré d'Hippolyte (ou en tout cas, de l'auteur auquel se réfère le commentaire arabe) quand il caractérise la Bête de la mer du chapitre 13 comme un vecteur d, OEcumenius, Commentary on the Apocalypse, «The Fathers of the Church», vol.5, pp.231-234, 1980.