Socio-energy assemblage and urban low-carbon transition
Assemblage socio-énergétique et transitions bas-carbone urbaines HDR-vol2
Abstract
At the crossroads of Urban Studies and Sustainability Transition Studies, this dissertation proposes the heuristic notion of socio-energy assemblage. It does not defend a thesis but promotes the notion and outlines ways of using it to analyse the spatial dimensions of the energy transition in inhabited spaces.
The notion pays attention to the connections within energy systems linking production and consumption and to the actors who 'drive' pieces - socio-energy nodes - of these systems. Inspired by actor-network theory, but without respecting the principle of flattening, it has been developed to analyse socio-technical innovations related to renewable energies at the fringes of public networks as well as between them. The weight of socio-technical regimes and the spatiality of low-carbon transition processes were thus identified and qualified.
Previous productions relating to French (negotiated urbanism and architecture, TEPOS), Swiss (communal energy planning) and North American (building greening policy) case studies are mobilised to extend the notion to urban metabolic systems. As new circularities disrupt networks, the notion of socio-metabolic assembly contributes to the analytical framework for rethinking the management of urban networks as well as planning tools and trans-territorial solidarities in the era of low-carbon transitions.
Compared to the manuscript submitted to the HDR jury, the second part of the conclusion has been slightly adapted in order to make the proposed perspectives generic for the laboratory of practice.
A la croisée des Etudes Urbaines (Urban Studies) et des Sutainability Transition Studies, ce mémoire d’habilitation à diriger des recherches (HDR) propose la notion heuristique d’assemblage socio-énergétique. Il ne défend pas une thèse mais promeut la notion et expose des façons de l’utiliser pour l’analyse des dimensions spatiales de la transition énergétique dans les espaces habités.
La notion prête attention aux connexions au sein des systèmes énergétiques reliant production et consommation et aux acteurs qui « pilotent » des morceaux - des noeuds socio-énergétiques - de ces systèmes. Inspirée par la théorie de l’acteur-réseau sans pour autant respecter le principe de mise-à-plat, elle a été élaborée pour analyser les innovations sociotechniques relatives aux énergies renouvelables aux franges des réseaux publics ainsi qu’entre eux. Le poids des régimes sociotechniques et la spatialité de processus de transition bas-carbone ont ainsi été identifiés et qualifiés.
Des productions antérieures relatives à des cas d’études français (urbanisme et architecture négociés, TEPOS), suisse (planification énergétique communale) et nord-américain (politique de végétalisation des bâtiments) sont mobilisées pour étende la notion aux systèmes métaboliques urbains. Alors que des circularités nouvelles bousculent les réseaux, la notion d’assemblage socio-métabolique participe au cadre analytique permettant de repenser la gestion des réseaux urbains ainsi que les outils de planification et les solidarités trans-territoriales à l’heure des transitions bas-carbone.
Par rapport au manuscrit remis au jury de HDR, la seconde partie de la conclusion a été légèrement adaptée afin de rendre les perspectives proposées génériques quant au laboratoire d’exercice.
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