La réflexion "méta" de lecteurs francophones confrontés à l'asynchronie narrative d'un fait divers en espagnol. - Laboratoire de Linguistique et Didactique des Langues Etrangères et Maternelles Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Études de linguistique appliquée : revue de didactologie des langues-cultures et de lexiculturologie Année : 1996

La réflexion "méta" de lecteurs francophones confrontés à l'asynchronie narrative d'un fait divers en espagnol.

Résumé

La réflexion "méta" de lecteurs francophones confrontés à l'asynchronie narrative d'un fait divers en espagnol. In L. Dabène et C. Degache (coord.), Comprendre les langues voisines, Etudes de Linguistique Appliquée n°104, octobre-décembre 96, Didier-Erudition, 479-490. LA RÉFLEXION « MÉTA » DE LECTEURS FRANCOPHONES CONFRONTÉS À L'ASYNCHRONIE NARRATIVE D'UN FAIT DIVERS EN ESPAGNOL Résumé : Comprendre un récit c'est en grande partie se faire une représentation de la chronologie événementielle des faits qui y sont rapportés. Or, le fait divers, en raison des contraintes journalistiques qui pèsent sur son organisation, se caractérise par une asynchronie systématique entre l'ordre des énoncés et l'ordre chronologique des événements, ce qui peut compliquer passablement la tâche pour un lecteur-apprenant qui connaît peu ou pas la langue. Dans quelle mesure sa réflexion « méta » peut-elle alors l'aider à appréhender la référence temporelle ? Quels sont les obstacles rencontrés, les savoirs convoqués ? On s'interroge ici en particulier sur le fait de savoir si une différenciation fidèle des temps verbaux peut constituer une nécessité dans l'activité de compréhension et dans quelles conditions. Les réflexions de deux groupes de sujets placés en situation de tandem sont comparées dans la perspective de l'élaboration pédagogique d'un dispositif informatisé d'aides à la compréhension. La réflexion « méta » du lecteur francophone confronté à un texte en langue romane inconnue est susceptible de se manifester verbalement à travers un certain nombre d'interrogations, de rationalisations, voire de généralisations sur les données langagières auxquelles le lecteur est exposé, dans le but de construire du sens. Peut ainsi être « méta » tout traitement intentionnel et/ou contrôlé de ces données. Au sein de ce vaste ensemble, on qualifie de métalangagier les discours qui prennent pour objet le langage, de façon consciente et délibérée, sous quelque angle que ce soit. Sont plus spécifiquement métalinguistiques, parmi ces discours, les manifestations verbales qui, en plus du fait de prendre le langage et/ou la (des) langue(s) pour objet, présentent une tentative de description ou d'analyse des faits linguistiques observés, qu'il y ait recours ou non à une terminologie grammaticale « savante » ou métalangue. En outre, toute auto-observation verbalisée de sa réflexion « méta » par le sujet lui-même (évaluation, jugement, contrôle) est dite métacognitive.
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  • HAL Id : hal-02552740 , version 1

Citer

Christian Degache. La réflexion "méta" de lecteurs francophones confrontés à l'asynchronie narrative d'un fait divers en espagnol.. Études de linguistique appliquée : revue de didactologie des langues-cultures et de lexiculturologie, 1996. ⟨hal-02552740⟩

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