Rôle social, représentation et mauvaise foi chez Erving Goffman. Variations sur un thème sartrien - Laboratoire Cresson Accéder directement au contenu
Article Dans Une Revue Alter : revue de phénoménologie Année : 2009

Rôle social, représentation et mauvaise foi chez Erving Goffman. Variations sur un thème sartrien

Résumé

Cet article examine la dette d’Erving Goffman à l’égard de la phénoménologie sartrienne : la métaphore théâtrale de La Présentation de soi, premier texte publié par Goffman après sa thèse de doctorat en 1956, ne peut se comprendre sans les célèbres analyses du philosophe sur la mauvaise foi développées dans L’être et le néant. Si l’imprégnation sartrienne diminue dans les œuvres postérieures, l’influence du philosophe n’en demeure pas moins présente. Cet héritage phénoménologique apparaît tout aussi décisif pour comprendre certaines des analyses-clés de la sociologie goffmanienne que paradoxal : en effet, Goffman s’appuie sur les analyses sartriennes de la mauvaise foi tout en considérant que la personne peut être réellement ce qu’elle joue et donc qu’elle ne se ment pas à elle-même. Ce faisant, l’analyse de cette « belle infidèle » s’avère très instructive pour éclairer un des points aveugles de la sociologie goffmanienne : la question de l’identité personnelle.
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Citer

Céline Bonicco-Donato. Rôle social, représentation et mauvaise foi chez Erving Goffman. Variations sur un thème sartrien. Alter : revue de phénoménologie, 2009, Le monde social, 17. ⟨hal-01493299⟩
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