Inscriptions in English as Linguistic Marks of Language Flux and Hybridity in France : a focus on Graffiti and Tattoos
Les inscriptions en anglais comme marques linguistiques du flux et l'hybridité linguistique en France : le cas des graffitis et des tatouages
Résumé
The aim of this thesis is to study English inscriptions in public spaces in France, using Bordeaux as an example. The study focuses on graffiti and tattoos (private space, but visible in public space). The goal is to study the interactions between French and English and the appropriation of English by French speakers. Recent studies suggest that the phenomenon of borrowing between languages is becoming increasingly frequent. As a result, we feel it's necessary to study the reasons why English is chosen over French, and to look at hybrid words and expressions, a mixture of English and French, such as "Pichouline forever". The question of the prestige of English is addressed: a language perceived as prestigious is a dominant language; borrowings are most often made in these languages. But other, equally subjective reasons are identified through surveys and interviews. The fact that English is present in the public space is proof that the use of the English language is becoming more and more a habit for French speakers. The question is: what process is at work in this flow between languages? Can we speak of bilingualism? These questions raise others: is it simply contact between languages, or a blending of languages and cultures?
Cette thèse se propose d’étudier les inscriptions en anglais dans l’espace public en France, en prenant l’exemple de Bordeaux. L’étude se concentre sur les graffiti et les tatouages (espace privé, mais visibles dans l’espace public). L’objectif est d’étudier les interactions entre français et anglais et l’appropriation de l’anglais par des francophones. Des travaux récents suggèrent que le phénomène d’emprunt entre langues devient de plus en plus fréquent. En conséquence, il nous apparaît nécessaire d’étudier pour quelles raisons l’anglais est choisi par rapport au français et de nous pencher sur les mots et expressions hybrides, mélange d’anglais et de français, comme « Pichouline forever ». La question du prestige de l’anglais est abordée : une langue ressentie comme prestigieuse est une langue dominante ; les emprunts sont le plus souvent faits dans ces langues. Mais d’autres raisons, aussi subjectives, sont identifiées grâce à des enquêtes et des entretiens. Le fait que l’anglais est présent dans l’espace public est la preuve que l’utilisation de la langue anglaise devient de plus en plus une habitude pour les francophones. La question est alors : quel processus est-il à l’œuvre dans ce flux entre langues ? Peut-on parler de bilinguisme ? Ces questions en suscitent d’autres : simple contact entre langues ou mélange de langues et de cultures ?
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