Le web social au service de tâches d'écriture
Résumé
Cet article a pour objet l'analyse de quelques pratiques du Web social (terme qui sera défini plus loin) visant à encourager la production écrite en français. Afin d'éviter un propos purement spéculatif, cette analyse s'appuie sur un corpus de pratiques réelles de conception et de suivi en ligne de « tâches web 2.0 » par des étudiants de Master 2 de FLE s'adressant à un public distant d'apprenants lettons et chypriotes. Ces tâches font appel à une douzaine d'applications pouvant être considérées comme relevant peu ou prou du Web social. Précisons à ce stade que l'accent sera mis sur les tâches (notamment à travers les consignes), sur les applications dites « Web 2.0 » et les productions écrites et non pas sur le dispositif, le tutorat ou la correction des erreurs (pour cela, voir Dejean-Thircuir & Mangenot, 2014). Ajoutons que la plupart des applications utilisées conviendraient tout aussi bien à des situations de français langue maternelle, les grands principes didactiques étant les mêmes : socialisation des écrits 1 , lien lecture / écriture, approche par genres. L'hypothèse générale est que certaines spécificités de certaines applications peuvent venir en appui à certains objectifs de la pédagogie de l'écrit. Une première partie établira le cadre didactique et précisera le contexte d'utilisation du Web social et la manière dont un corpus de tâches a pu être constitué. L'analyse se fera ensuite en deux parties : nous proposerons tout d'abord une typologie des applications utilisées par les étudiants de Master, notamment en termes d'aide à la structuration des textes, puis nous analyserons quatre tâches plus en détail.
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